Un week-end particulier
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Par les Grum's

L’extinction des feux a eu lieu à 0h17 pour nous les Grum’s tandis que pour James se fut vers 1 heure du mat’ après avoir fait un tour de circuit en compagnie de Toan pour repérer les traces avec des lampes frontales : « Hey Jey, demain t’es mal, on a vue des trajectoires magiques, tu vas pas nous voir passé… » dira James en revenant. C’est ça c’est ça, allez donc vous coucher. Toan a lui fermé l’œil vers 3 heures, il débordait d’énergie l’estomac rempli de saucisses.

Le grand jour est enfin arrivé mais la pluie aussi. 6h52 tout le monde debout. Jérôme et Anthony feront office de boulanger en allant chercher les baguettes fraîches dès 7h, pas de bol la boulange ouvre à 7h30. Pas top pour les riders motivés grave. Ils seront finalement de retour 45 minutes plus tard. Pendant ce temps le reste de l’équipe s’est chargé de remballer le campement juste avant un petit rafraîchissement venu du ciel. Ce rangement a été accéléré par le dégonflage nocturne du matelas de Jey et Céline qui ont fini de dormir sur les cailloux. Ces derniers en porteront les séquelles en début de matinée.

 

Enfin les premiers tours de roue sont effectués par Jey et Toan à 9h20 suivi peu après par James ralenti par un transport en commun (David sur le garde boue arrière de la CR-F) tandis que Cédric chauffait le Pit. Les tours s’enchaînent jusqu’à l’arrivée d’un responsable du circuit vraiment sympa et un petit repos. Tandis que les pilotes se sentaient pousser des ailes, nous en profitions pour immortaliser un maximum le moment. Le team a ensuite choisi de reprendre des forces avec le déjeuner à 12h05.

Les pilotes échangent les traces en engloutissant le traditionnel jambon beurre.Jey en a aussi profité pour reprendre contact avec la civilisation en appelant son frangin qui était allé au SX de la Bosse de Bretagne le soir avant. Un premier appel dans la soirée pour suivre les courses en live avait été infructueux, ce qui explique cela. L’appel du terrain a ensuite vite repris le dessus. Toan, qui voulait mettre toutes les chances de son côté, avait décidé de prendre une douche pour se rafraîchir mais il fut vite refroidi par Jean-Jacques qui lui a dit qu’après ça allait encore être pire. Il était maintenant temps de se préparer, pare pierre sous le maillot pour toute la bande, et oui il faut être beau pour les photos. Quelques autres pilotes étaient arrivés sur le circuit. Toute l’équipe enchaînait des tours et des tours même nous avec le Pit autour du circuit

Beaucoup de passages dans la partie sable pour Jey et Toan accompagné de Didier, Loon Plage en vue et un petit concours sur un saut en montée que Jey , James et Toan ont voulu passé en entier…sans succès. N’hésitez pas a jeté un coup d’œil à la vidéo ! A 16h45 la joie, la tristesse et la douleur remplissaient les cœurs. La poussière se chargeait de recouvrir les visages.

C’est fini, les pilotes rentrent au paddock. Visionnage direct des photos accompagné d’un goûter et d’un douche bien mérité. Merci au club Angérien pour l’accès au confort. C’est quand même bien un vrai circuit de GP. 17h38 Didier, Jean-Jacques et Anthony partent.

17h57 c’était à notre tour pour le trajet retour. Après cette magnifique journée sous le soleil. Les toutes dernières photos du circuit ont été prises dans le J5 en roulant c’était vraiment trop fort. Pour éviter que les pilotes s’endorment un arrêt s’est imposé. Un café pour chaque chauffeurs, un chocolat pour Céline et deux jus de fruit pour les Grum’s rempli de pulpe super dégelasse. Les aires de repos ce n’est pas toujours le top pour le ravitaillement de sportifs. Ensuite le trajet a été entre coupé par des panneautages entre la golf et le J5 pour expliquer un gros problème… Le siège des co-pilotes s’est plié vers l’avant ! Position très spéciale façon recherche de vitesse.
20h55 nous avons clôturé ce magnifique week-end par une bouffe McDo sur un parking. Un arrêt qui a soulagé les Grum’s qui ont pu se déplier. Le Sunday aura du mal à passer pour Jérôme avec des remontées à la limite du vomissement :  « merd …,Y’a du lait la d’dans, chui allergique ! ».

Bien sûr le trajet n’était pas tout à fait terminé. La visibilité réduite par les mouches venues s’écraser sur le pare-brise ajouté à la nuit nous on fait louper les routes à quelques kilomètres du but. Un peu de jardinage ne fait de mal Et oui on ne voulait vraiment pas rentrer. Finalement nous voilà de retour au bercail, 100% au radar alors que les cloches se chauffent pour les douze coups de minuit. Après 344 km pour le retour. Il est maintenant temps de penser à la prochaine expédition pourquoi pas Brou